Monstres Antédiluviens

Menez une enquête à la frontière entre la science et la fiction autour du plus mythique des combats entre monstres marins préhistoriques imaginé par Jules Vernes dans Voyage au Centre de la Terre. 

Admirez de véritables squelettes de dinosaures, observez les fossiles qui permettent de reconstituer les écosystèmes marins, et utilisez les indices apportés par les dernières avancées scientifiques pour déterminer si les  rêves du Jules Verne relèvent plutôt du rêve ou de la réalité !

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Prochaine date d’exposition au public :

Bibliothèque de la fac de sciences de Nancy
Septembre-Décembre 2024

Quand la science rejoint la fiction

Jules Vernes a fantasmé le combat mythique entre un ichthyosaure est un plésiosaure dans Voyage au Centre de la Terre.

« Le premier de ces monstres a le museau d’un marsouin, la tête d’un lézard, les dents d’un crocodile […]. C’est le plus redoutable des reptiles antédiluviens, l’ichthyosaurus ! […] L’autre, c’est un serpent caché dans la carapace d’une tortue, le terrible ennemi du premier, le plesiosaurus ! […] Ces animaux s’attaquent avec une indescriptible furie. […] Les deux bêtes sont enlacées. Je ne puis les distinguer l’une de l’autre. Il faut tout craindre de la rage du vainqueur. » J. Verne, 1867

Plus de 150 ans après la rédaction de Voyage au Centre de la Terre, un fossile unique qui démontre qu’un combat entre un ichthyosaure et un plésiosaure a bel et bien eu lieu sert de point de départ à l’exposition.

Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens

Des Monstres Antédiluviens aux Théories de l’Evolution

L’exposition plonge les visiteurs dans l’atmosphère du début du XIXe siècle, transmettant la stupeur suscitée par la découverte d’ossements fossiles géants à une époque où l’idée d’évolution des espèces était troublante.

De nombreuses lithographies originales et des reproductions en haute résolution présentent ce que l’on appelait alors les « monstres antédiluviens ». Il faudra plusieurs décennies pour que ces découvertes et la lente succession des idées mènent jusqu’à la théorie darwinienne de l’évolution des espèces.

Exposition : Monstres Antédiluviens
Première reconstitution d’un écosystème disparu (1830). Ce dessin dans le style de Jurassic Park avant l’heure connaîtra un succès fulgurant.

La vie sur terre en 1798

L’éminent naturaliste Georges Cuvier démontra en 1798 que la vie sur Terre n’est pas immuable en établissant que le mammouth était une espèce distincte des éléphants, disparue. Moins de 15 ans plus tard, Mary Anning, première femme paléontologue, illustra de façon éclatante les théorie de Cuvier en découvrant un incroyable crâne d’ichthyosaure.

« Cet habitant de l’ancien monde, peut-être le plus hétéroclite, et celui de tous qui parait le plus mériter le nom de monstre. » G. Cuvier, 1824

Exposition : Monstres Antédiluviens
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Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens

Lithographies originales et fac-similés décorent l’exposition dans le style graphique du 19eme siècle.

Reconstitution grandeur nature

Deux reconstitutions saisissantes de squelettes mesurant 9 et 6 mètres de long permettent de revivre le fantastique affrontement entre des monstres antédiluviens, tels qu’imaginés par Jules Verne dans Voyage au Centre de la Terre.

Exposition : Monstres Antédiluviens
Reproduction d’un squelette de plésiosaure de 6 m de long aux prises avec un petit ichthyosaure. L’original du petit ichtyosaure a été découvert en Lorraine.
Exposition : Monstres Antédiluviens
Reproduction d’un squelette d’ichthyosaure de 9 m de long. C’est l’unique moulage du plus grand squelette d’ichthyosaure du monde remonté en 3D sur structure métallique.

« La tête du [plésiosaure] était remarquablement petite […]. Cette petitesse proportionnelle de la tête, et donc des dents, doit en avoir fait un combattant très inégal contre [l’ichtyosaure] »
W. Conybeare, 1824

D’authentiques fossiles

De nombreux fossiles originaux exposés dans des vitrines sont issus de notre collection.

Ils permettent au visiteur de s’émerveiller devant les mêmes fossiles que ceux qui ont fait rêver Jules Vernes en son temps, d’aborder des questions sur le mode de vie des reptiles marins, et plus généralement de discuter sur le fonctionnement des écosystèmes.

Exposition : Monstres Antédiluviens
Fossile original d’une dent d’ichthyosaure exposé en vitrine (Largeur de la photo, 5 cm).

Proies et prédateurs

Exposition : Monstres Antédiluviens
Série de fossiles exceptionnels présentant des traces d’attaques.
Exposition : Monstres Antédiluviens
Ammonite avec une perforation de la coquille à l’opposé de son ouverture. Cet impact est interprété comme une trace d’attaque par l’arrière par un calamar. Les ammonites ainsi que les calamars étaient, à leur tour, les proies potentielles des reptiles marins.

Adaptation au milieu marin

La morphologie optimale

L’anatomie des ichthyosaures, littéralement les « poissons reptiles » révèle une adaptation poussée à la vie dans l’eau. Tout comme les dauphins descendent de mammifères terrestres adaptés au milieu marin, l’ostéologie des ichthyosaures démontre que leurs ancêtres étaient quadrupèdes.

Exposition : Monstres Antédiluviens
Exposition : Monstres Antédiluviens

L’anatomie des ichthyosaures, littéralement les « poissons reptiles » révèle une adaptation poussée à la vie dans l’eau. Tout comme les dauphins descendent de mammifères terrestres adaptés au milieu marin, l’ostéologie des ichthyosaures démontre que leurs ancêtres étaient quadrupèdes.

Eurhinosaurus longirostris est une espèce d’ichthyosaure très rare dont la morphologie a convergé vers celle d’un espadon. Tout comme ce dernier, Eurhinosaurus longirostris était probablement capable de nager très vite.

Exposition : Monstres Antédiluviens

Naître sous l’eau

Admirez le rarissime et émouvant fossile d’une mère ichthyosaure enceinte avec ses embryons dans le ventre…
Impossible pour un ichthyosaure, avec ses nageoires, de remonter sur terre ferme pour mettre bas. Les bébés devaient donc naître sous l’eau, comme chez les dauphins.

Sur ce fossile exceptionnel, les embryons sont à termes et orientés correctement : la queue vers l’arrière, de façon à ce que la tête sorte en dernier et que les petits ne se noient pas pendant l’accouchement. De quel drame ce fossile est-il le témoignage ?

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Vidéo, réalité augmentée, images de synthèse

Location de vidéos de synthèses et animations en réalité augmentée. Projection possible sur des surface de plusieurs dizaines de mètres carrés.

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