Conférences

J’ai présenté les résultats finaux de mes recherches effectuées au laboratoire de modélisation biogéochimique de Bruxelles aux responsables de la recherche de TotalEnergie.

La quantification des volumes de méthane émis à la surface d’un site donné à l’échelle du million d’année est effectivement possible. Nous avons discuté des conditions sous lesquelles ces nouvelles données seront intégrées dans des logiciels de modélisation dédiés à l’exploration opérationnel.

L’international Palentological Congress réunis annuellement les paléontologues de toutes spécialités.
Mes confrères de l’université de Bonn ont présentés les résultats préliminaires de notre travaille de terrain au Spitzberg et l’apport de nos découvertes pour comprendre les modalités d’apparition des reptiles marins géants au début du Trias (250 millions d’années).

Cette recherche s’inscrit dans le cadre plus général des mécanismes de récupération des écosystèmes immédiatement après la plus grande extinction de masse de l’histoire de la Terre.

La Réunion des sciences de la terre rassemble annuellement la communauté des géologues français, toutes spécialités confondues.

– En 2018, à Lilles, j’ai co-présidé une session dédiées aux circulations de fluides souterraines avec un confrère de l’Institut Polytechnique de Beauvais (eaux thermales, hydrocarbures liquides ou gazeux, hydrogène natif, gaz rares, sable liquéfié, fluides supercritiques…). J’ai aussi présenté les résultats de mes propres cherches sur le méthane et ceux d’une confrère de l’université de Taipei.

– En 2014 la réunion a eu lieu à Pau. Le siège scientifique de TotalEnergies se trouvant à proximité, les thématiques pétrolière étaient spécialement à l’honneur et mes collègues et moi-même avons présenté divers aspect de la recherche en la matière.

L’International Association of Sedimentology réunit des chercheurs concernés par les processus de formation des sédiments à la surface du globe, et plus généralement par l’évolution des paysages. Cette spécialité concerne des domaines allant des sciences de l’environnement au sens large, à la géologie, et même à la planétologie.

– En 2013 à Manchester, la NASA a présenté ses découvertes sur la sédimentologie martienne lors du discours inaugural du meeting. Le rover Curiosity était opérationnel depuis moins d’un an et transmettait ses premières images de galets, identiques à ceux que l’on peut observer, sur Terre, au fond d’un torrent. Pour ma part, je revenais tout juste d’une campagne de cartographie dans le désert californien et j’ai présenté mes résultats préliminaires.

– En 2015 à Cracovie, puis en 2017 à Toulouse, je présentais divers aspects de mes recherches sur la géologie du méthane. A partir des mécanismes géologiques contrôlant l’activité des sources sous marines de fluides (eau froide ou chaude, pétrole, gaz), et leurs impacts sur la vie dans le fond marin, j’ai réfléchis avec mes confrères sédimentologues à la conceptualisation des liens entre la géosphère et la biosphère.

La Taiwan Geoscience Assembly réunie chaque année la communauté des géologues taiwanais. Taiwan étant une île particulièrement sismique, l’océanographie et la sismologie y sont à la pointe de la recherche mondiale.

J’ai présenté mes interprétations sur la paléo-sismicité cyclique d’une faille impliquée dans la surrection de l’île hors de l’eau, il y a de cela quelques millions d’années. J’ai ensuite replacé cette étude de cas dans un contexte global.

Si le passé est vu comme la clé du futur, alors la prédiction des risques sismiques doit aussi intégrer l’histoire géologique à l’échelle du million d’année.

La conférence Gas in Marine Sediments réunie des scientifiques divers (biologistes, océanographes, géophysiciens, climatologues, géochimistes…), autour des rôles complexes que joue le gaz lorsqu’il est présent dans les sédiments. Loin d’être anecdotique, le relargage du méthane sous-marin est, par exemple, soupçonné d’avoir joué un rôle clé lors d’évènements climatiques extrêmes du passé, et son rôle dans le contexte actuel de réchauffement climatique est discuté.

– En 2012, je donnais mon premier talk dans une conférence internationale ! TotalEnergies m’avais encouragé à présenter les résultats de mon stage et à poursuivre mes réflexions sur les liens entre certaines anomalies visibles dans les données sismiques et la présence d’hydrocarbures.

– En 2014, la conférence avait lieu à Taipei et était fortement orientée vers l’étude des hydrate de gaz (ressource énergétique potentielle présente au large de l’île). L’excursion associé à la conférence m’a fasciné, notamment les discussions sur l’origine des feux éternels aux débouchés de sources naturelles de méthane. Ces interrogations m’ont servit de point de départ pour initier d’une coopération fructueuse avec l’Université de Taipei.

– En 2016, GIMS était hébergé par l’Université de Tromso, à la pointe de la recherche sur le comportement des hydrates de gaz en contexte glaciaire. Ce fut le cadre idéal pour présenter les résultats des recherches initiée 2 ans plus tôt à Taiwan.

Cette conférence très spécialisée avait pour objectif de discuter des origines mystérieuse des ‘monts carbonatés’ : des structures sous marines semblables à des récifs de coraux, mais formées par d’autres organismes, souvent dans des environnements extrêmes (sources hydrothermales, grande profondeur, océan polaire…). Paradoxalement, ces structures étaient connues à l’état fossile bien avant d’être découverte dans l’océan actuel, où les nouvelles techniques de cartographie sous-marine ont révélés qu’elles sont bien plus fréquents que ce qu’on pensait.

J’ai présenté des observations issus de mon travail de cartographie en Californie. J’ai proposé que les monticules de calcaire de quelques mètres de diamètres qu’on y trouve ce soient formés via l’activité de micro-organismes, dopés par des apports de méthane canalisés le long de fractures. Cette histoire original m’a valu de recevoir le prix de la meilleur présentation, des mains du Professeur Robert Riding (University of Tennessee), spécialiste du rôle des micro-organismes dans les écosystèmes et dans le développement de la vie sur terre.

Le Swiss Geoscience Meeting réunis chaque années plusieurs centaines de géologues suisses de toutes les spécialités.

– En 2014, le meeting était organisé par l’Université de Fribourg, où je travaillais en tant que doctorant. Il était donc naturel que je fasse parti du comité d’organisation.

Le thème de cette année était ‘forer la Terre’, avec des présentations inaugurales sur la recherche en matière de forage, depuis le carottage des glaciers en montagne jusqu’au forage des fosses océaniques.